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Mythologies

by Oural

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1.
Boma Ye 03:52
Tu dors que d’un œil, hébété L’autre s’est fait la malle avec un LBD Mâchoire décrochée tu l’as mérité, Fallait pas retirer la péritel… Mérite-t-elle, de souffrir à son âge ? Cette demos craseuse, allez j’commande un sondage Ça fait rendre son dèj’ de regarder le 13 heures Planer plus haut qu’un équipage de la carte au trésor Téma c’petit banquier qui parlerai même mal à ta sœur Il a laissé ses balls au fond du paquet d’Maltasers Tu vois rien venir Baltazar, pourtant on va v’la l’taser Tous les tej’ d’un coup d‘épaule dans une cellule matelassée… yeah J’oscille entre envie d’crever et consternation J’laisse ma légacy eux des allégations Alpha n’a pas tort ce pays est en stagnation Tu m’appelles ennemi du bien j’t’appelle : Allié-nation… J’vivrais mieux sous l’océan Assis au sommet de l’Oural les regarder m’écorche le séant En vrai j’attends qu’en bas ils ajournent la séance Mais que c’est lent… Que c’est lent d’se répéter qu’il faut être riche Au lieu d’essayer de vivre d’amour et d’eau fraîche, on se contente de murs et de friches… Allo Oxo ici la terre, tu dis qu’c’est l’heure donc j’accélère Oxmo l’a dit l’amour est dead, à chaque morceau j’me dis c’est l’der, Avec la grâce d’Omar Raddad, je fais dans l’épistolaire Je trace des lettres de sang pour remplir mes dictionnaires Je frôle l’anémie ; plonge la tête de l’époque dans la baignoire Je supplie l’ami noir de Nadine de lui passer le crâne au laminoir Mon âme est noire, éclairée par aucun luminaire Je brise la minerve du temps et fredonne en la mineur On troque nos cages d’occases, contre des poulaillers Nos causes low-cost se font débroussailler Plus besoin d’attache vu qu'on est tous fous à lier Sur place on surnage en s’répétant « faut y aller » Ali a écrit son mythe sans défourailler A la force des poings : Boma-Boma Ye
2.
Colosse 03:39
J'plierai pas J'ai pas affronté les piranhas qui faisaient pile ma taille Ni les stre-mon dans les pires épaves pour me tirer d’là Non, j’plierai pas Quelle est ta lutte si t’en es pas digne ? Dès qu’elle pa-patine, tu tournes le dos / Palpatine Je vise pas le platine mais y a des plaies et des stigmates, qui se transforment en silver bullets inestimables L’oraison est belle tant que l’horizon est pâle Si j’plie c’est l’injection létale Trop associable plein de maudits soucis Mes idées noires un mal que les mots dissocient Jamais de larme, jamais, aux yeux de l’émoji Y m’disent émotif moi je me dis colosse Mais je craque comme un gosse qui s’fait ken à Call Of Y a ceux qui pensent qu’aux liasses, et ceux qui explosent avant le décollage REFRAIN Tête capuchée pas de rémission / J’plierai j’plierai Pas bien cappiche ? On te remet l’son / J’plierai j’plierai pas Tête capuchée pas de rémission / J’plierai j’plierai Pas bien cappiche ? On te remet l’son / J’plierai j’plierai Visez pas la fémorale, ne tirez pas tirez pas Debout sous le mémorial, je plierai pas plierai pas Visez pas la fémorale, ne tirez pas tirez pas Debout sous le mémorial, je plierai pas plierai pas plierai pas… J’ai pas trouvé la recette et l’heure sonne déjà le triple 10 Terminer au triple sec beaucoup le font mais très peu l’disent Très peu l’disent mais sont névrotiques Ils font la queue avec leur petit ticket Tricheurs comme des politicards Flippant d’finir en poulet Tikka Regarde leurs manières, leur échine courbée, leurs espoirs sont en lanières, à peine commencée leur vie écourtée Écoute-les, refaire le game à coup de « si si si », blâmant le manque de chance ou le 6-6-6 Statu quo si cosy, si c’était ainsi on aurait pas vu les roses à Tbilissi Moi j’habite ici un navire de combat et ça même si mon avis compte pas si l’monde ou l’peura dérape (déraille) moi j’plierai ap REFRAIN L’air est peut-être plus pur là-haut mais j’ai les pieds d’argile J’ai senti s’enrouler mon dos le jour où j’ai eu peur d’agir J’ai pas plié, tu parles, j’ai frôlé plus d’une fois l’origami J’ai pris des directions sales, en croyant m’affranchir de l’horrible gamin Essayer de pas vriller, d’éviter de m’effriter Qu’on se le dise j’ai qu’une seule idée, mes fondations j’veux les consolider J’plierai plus Même si je dois prendre tout le reste de ma vie pour retourner d’où j’viens J’plierai plus Le loup peut m’foutre sur la paille dans ma cabane en bois je serai ienb J’plierai plus Et s’il elle crame y restera celle en brique pour ma femme et mon iench Y es-tu, m’entends-tu Que fais-tu ? Je resterai tendu J’plierai plus
3.
Pas les yeux 04:00
On l’a trop fait, marcher sur des braises Pieds atrophiés sans chaussures épaisses On a baisé, baisé autant qu’on nous baise Personne pour miser sur nous, impair et passe On était l’impureté qui porte la poisse Derniers de la portée ceux qu’on noie ou qu’on tabasse Deux bisons hagards dont le son agace Dans la nuit gelée on s’est dit brisons la glace Pas peur de perdre, deux cœurs de pierre, deux cordes raides plus que deux corps de rêves J’ai dit pas peur de perdre, deux cœurs de pierre, Deux pertes sèches plus que deux paires de mèches Dans l’vent, on gueulait mais on s’en foutait, car nos mots s’envolaient on s’en voulait plus, et j’aimais ta folie pure J’me suis lové dans tes plaies sans fard et sans fioritures REFRAIN Pas les yeux pas les yeux Tu dis pas les yeux malgré leur belle couleur marennes Pas les yeux pas les yeux Tu dis pas les yeux rejoins moi au sommet d’la marelle Pas les yeux pas les yeux Tu dis pas les yeux malgré leur belle couleur marennes Pas les yeux pas les yeux Tu dis pas les yeux alors que d’un coup d’œil le temps s’arrête On l’a trop fait, marcher sur du verre Pieds atrophiés, sans semelles de fer On s’est serré, serré, autant qu’on se sert de nous autant qu’on s’enferme et tant qu’on en sème Pas le temps qu’on s’enferme tant qu’on en sème Des sales graines à peine germées Mordre dans tes jambes à pleine journée Quand tu t’égares dans tes pages écornées Chaque mot picore ton âme, de son bec de corneille Tu répétais sans cesse : Le monde est gore, je préfère rester cachée dans mon décor Entre la vie et moi toujours un ton d’écart Le vent me balayera comme un château de cartes J’ai dit, tu répétais sans cesse : Le monde est gore, je préfère rester cachée dans mon décor T’avais le goût amer de la menthe à l’eau, de la pierre chaude et de la mandragore REFRAIN J’ai plongé dans ta nasse et derrière tes yeux en fait il faisait pas si noir Au sommet de l’Atlas on a compris qu’à deux on était des milliards Dans ton regard, y a du beau tout-par Quand le temps passe tout part, si tu joues trop tu perds La tendance t’emmerde, tu la suis tu meurs Viens on nique des mères, j’aime tes sautes d’humeur Dans nos douleurs les couleurs cessent De luire le plus dur c’est tenir Ceux qu’essaient d’te nuire Seront jamais ceux qui t’empêchent de rire Tu préfères me cacher tes crobars Tu m’as cerné comme un arobase depuis que j’suis devenu accrocs d’toi on s’emmêle comme deux acrobates J'entends ton sourire quand tu me dis : « Endors toi » Nos mains moites se sont scellées à Angkor Wat J’ai dit : J'entends ton sourire quand tu me dis : « Endors toi » Je perds pas le fil tant que t’es encore là REFRAIN Dans ton regard, y a du beau tout-par Quand le temps passe tout part, si tu joues trop tu perds La tendance t’emmerde, tu la suis tu meurs Viens on nique des mères, J’aime tes sautes d’humeur J’ai dit : Dans ton regard, y a du beau tout-par Quand le temps passe tout part, si tu joues trop tu perds La tendance t’emmerde, tu la suis tu meurs Viens on nique des mères, J’aime tes sautes d’humeur
4.
5.
Odyssée 02:41
Un jour y a un type qui m’a dit : d’où tu fais du rap toi ? T’as pas grandi en banlieue, t’as même pas grandi en ville, c’est quoi ta culture rap ? C’est quoi ma culture rap ? Vas-y Blixx on va leur montrer. Il était une fois, la story d’une hécatombe Tragédie d’une trajectoire coincée entre 2 mondes Au commencement pourtant je m’étais dit « Vive la vie » J’me voyais habiter le château des princes de la ville J’étais un p’tit bâtard sensible Qu’aimait les ballades tranquille, vilain canard sans style Loin du béton et des lumières sous la pluie Là où je vis on était pas bon pour l’asile Mais j’ai pris une patate de forain Quand on m’a dit t’en un OVNI tu vaux rien Non… C’était déjà perdu d’avance Elle était déjà pleine de fils de tepu la France T’as beau être né sous le signe de l’Heptagone Si t’es pas d’Paris sous les bombes bah faire du peura c’est la zone Han, aucun savoir et vivre ensemble Pas de fenêtre sur rue mais j’kiffais la musique de chambre J’ai dû venir à Paname dans ses vapeurs toxiques Entre ciment et belle étoile ou même la peur s’oxyde J’passais du rire aux larmes en fixant les étoiles du sol Qui suis-je ? Le poisson rouge qui s’prend pour une luciole Et mon identité en crescendo Grimpait à chaque fois qu’on me crachait dans l’dos J’me suis battu pour résister devant les tentations J’ai pas lâché l’affaire dès la première consultation Qu’on se le dise j’ai mis du cœur à l'ouvrage Quelques gouttes suffisent par temps de rage Parfois dans la lune j’ai trimé dans ma bulle Plein de noirs désirs mais pas celui qu’on m’adule, nan J’ai mis les choses au KLR et j’ai compris Que pour X raisons mes pelures sont plus belles que vos fruits Que l’art de rue si dieu veut, c’est pas que pour autrui Que partout poussent des cactus de Sibérie Parce que le seul combat est contre soi-même Libérez la bête j’ai le feu qui s’amène Diplômé 5ème As à l’école du micro d’argent Pendant le dernier round j’ai mis KO l’agent On m’aura pas, donc pas question d’résurrection Le combat continue, jusqu’à l’insurrection Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction J’te laisse le choix dans la date tant qu’c’est moi qui met l’son REFRAIN J’connaissais l’rap, avant JC J’resterai al, maintenant qu’j’y suis J’bouge pas d’ici, j’écris l’Odyssée Détrôner Khaleesi, au moins j’essaie Je rends hommage à tous les artisans du rap Français qui m’ont instruit, construit, tous ceux conçus pour durer, tous ceux qui conjurent le mauvais œil et qui créent les liens sacrés mais aujourd’hui c’est à mon tour de briller…
6.
Osiris 03:27
Y a plus d’relief, seulement 2 dimensions qui t’effraient Sur tes fresques, t’as presque les traits qui s’effacent, T’en a fait les frais dans tes frasques. A force de t’affaisser car t’as taffé sec, tu frôles l’AVC, faut te raviser, tu sais la vie c’est dark. Les souvenirs sont ton refuge Mais ils sont un pays où plus rien ne danse (Plus rien) Tu te cognes dans un reflet que tu refuses Comment rembobiner jusqu’à ta naissance (Comment ?) T’aimerais t’enfermer dans ton go-fri vide La mort est un contrat qui se négocie vite Du sang et des larmes t’es le gosse hybride T’es démembré tu t’en branles t’es Osiris Toi tu voudrais tout lâcher Que de nouveau le sang coule dans la chair Dire bye bye en levant le majeur Cramer tes sales bails dans un tour de magie Emerger des cendres dans un champ enneigé Plutôt qu’être éméché dans le froid de décembre REFRAIN Consommer… Se consumer… Tout c’qu’on se met… S’consoler… T’approches du Bel Occident d’Anubis Trois feuilles de papyrus pour tes yeux ahuris Tu peux plus supporter ce que les masses subissent l’Au-delà, faut qu’t’y alunisses A l’unisson, tes ce-vi sont Les partitions de ta partie sombre De plus en plus du-per, d’ici on te voit conspirer pour ta disparition T’as pris ton ticket pour une balle perdue Première trace offerte à ta belle paire d’yeux Le chacal est ton pire ami Boss final de la pyramide Et quand t’allais mal il a mis des bandelettes Mais trouver le bon remède ça dépend de l’être REFRAIN Tu touches plus terre tu dis qu’c’est imparable Depuis qu’t’as troqué la de-mer contre un para On a beau t’montrer que tes bad trips sont pas rares Tu fais taire ces bâtards t’es devenu un pharaon T’as niqué ton stock de séro-tonine Mais t’es plus ce mec que les zéros dominent Tu sors t’es celui que toutes les go nominent Traverse le temps, statue gréco romaine Mais dans ton domaine t’es qu’une loque à terre La descente mène Dans un beau cratère Tu caneras seul dans ta carmina (tout seul) Sans sarcophage et sans stamina A chaque pills ton propre sabotage Tu kiffes tu lèves les bras dans l’orage REFRAIN Y a toujours cette odeur de pétrichor après le déluge Ta peau t’en donnes pas très cher Y a pas d’coup du sort Tu peux en être sûr, très sûr, y a pas d’très fort Que des tricheurs en batterie faible Dans la chambre du roi, frère, t’auras pas d’trésors
7.
Ouroboros 07:06
(Extrait JP Manova - Longueur d’onde) En équilibre sur une main là où ils sont mal assis Entre leur mental et le mien, y a des galaxies Déprimer est humain, plutôt que d'faire un maxi Rapper en rond ne résout rien, qu'ils aillent voir un psy Je rap en rond au grand dam de mes rap héros Oural : j’suis plus froid qu’un glaçon à l'apéro Je suis l’demi soleil qui chaque matin a raté l’aube Ouvre moi l’crâne tu verras que d’la neige dans ma téloche Lundi encore j'ai décidé d'arrêter d'faire de la merde Puis j'ai pris ma conscience l'ai coupé en petites lamelles Quand j'me fais une connaissance je fais tout pour la perdre Si je t'adresse la parole c'est juste que j'veux t'la mettre J'suis nanti J'avale un bon chianti en me faisant croire que j'suis anti Chaque matin quand j'allume l'ordi J'me demande si j'ai vraiment choisi le camp des gentil Des candides, et je me fous pas des qu'en dira-t'on Etre intègre c’est être un type dans la rue qu'on ratonne J'me sens pas d'poids obligé d'en faire des tonnes J'prends plus souvent la rue d'mon orgueil que la Tiquetonne Et qu'elle est conne, cette image de moi que j'façonne aussi cramée racornie qu'une tranche de Francis Bacon Je braconne la self estime mais j'attache jamais la dragonne Je donne mon corps au Mont Analogue et mon âme à l’île d’Avalon J'me dis que j'suis en vie et j'l'oublie aussitôt Depuis que j'suis tit-pe j'me dis un petit peu que j'suis d'trop Sur mes poignets j'ai écrit « continue d'te débattre » Je tends l'autre jour et continue de m'prendre des baffes A défaut d'me tirer pour de vrai je voudrais tirer les rideaux J'ai jamais cru le slogan des Haribo J'me sens aussi vide qu'une boîte de haricots, Aussi merdique qu'une figurine Amiibo Depuis que le monde nous a mis bas On se fait défausser par des faussaires Sous mes faux airs mes défauts servent de crème à mes desserts Ils m'aidèrent maintenant me desservent, Ils m'aidèrent maintenant me désespèrent Ouais j'voudrais arrêter d'bader mais ma seule inspi c'est l'agonie j'ai tout un tas d'sourires à brader J’crois autant en moi qu’à c’vieillard planqué en Laponie J'sais pas rester concentré dans ma tête chante "Petit poney" J’attends tranquille l’effondrement sur ma pelouse bétonnée Mate un peu cette bande de pelos qu'on est Pire race anthropophage que tous les vétos connaissent Je lis sûr tous les visages combien c'est la dèche Y me disent "comment tu fais, toi t'as toujours la pêche" Quand je souris en fait je montre les crocs sauvagement je préfèrerai mordre, quand je réponds "ca va" j'mens Y m'disent que j'suis til-gen Putain qu'est-ce qu'ils flipperaient depuis l'autre côté du divan Et j'ai pas besoin de me voiler la face du monde J'suis pas seul comme dans Pitch Black on vit entourés d'monstres C'est pas que je suis devenu insensible J'ai dompté la douleur comme une femme après 100 cycles Face aux "je t'aime" j'envoie un silence lapidaire Pour faire taire les sanglots ravalés par la pudeur Je m'écrirai bien "wunderbar !" Comme si j'avais l'extase cachée sous la beu-bar Mais j'ai raté plus d'un train d'retard, J'suis du genre à geindre au moindre chtar Ce matin j'ai rêvé de rester coincé dans l'ascenseur Ou au moins la te-tê pour bien marquer la césure Comme Pinocchio à ses heures Je traîne les pieds histoire de m'avoir à l'usure Ouais je suis du-per mais entre nous qui n'l'est pas Quand j'vois leur capacité à kiffer sur du KeenV j'bade Ça me pousse dans les ronces de voir qu'ils sont autant dans l'errance Qu'ils se font plus traire que les vaches dans les ranchs Mercredi c'est l'équilibre dans la balance L'instant de grâce avant de gueuler dans l'avalanche J’laisse tomber la ive et la rattrape par la tranche Juste avant qu’elle se brise j’fais qu’augmenter la latence J’sais toujours pas écrire Oural en cyrillique Mais c’est tellement plus simple de préparer la cuite cyclique Come-back idyllique avant l’coma éthylique Chaque vendredi est une fuite plus massive que sur Wikileaks Je sais plus si je suis victime ou auteur de l'attentat Je l'encule celui qui m'a tiré de la pampa Et j'veux pas le terminer il est trop merdique le scénar Me reste qu'un blaze pour me planquer à la Marguerite Yourcenar Oural : je sais que j'suis pas seul dans mon pays imaginaire J’ai pas de pot, comme un paquebot qu'on incinère Je tire sur l'élastique quitte à faire craquer le Durex Mais je suis plus en âge de regarder sous le Duralex J'avance en décalage le monde et moi en parallaxe J'ai trop plaidé minable pour espérer la relaxe Le noir quand je ferme les yeux est une vision subliminale Je simule dans la night comme une putain subit l'anal Parce que plus je pose et plus la brume est épaisse Je me cogne, et peste je me complais dans la poisse Je suis un precogn qui sait, qu’au fond, ne l'attend que l'abysse Mes cellules grises en grève à la surface de ma peau dansent Ni fait ni à faire je flaire l'odeur de la potence Forcément impotent à force de serrer l’étau, j’pense Savoir comment ça termine, mais dites-moi quand ça commence ? Visiblement pas ce soir Toujours pas trépassé j'ai encore baisé la passoire Pas l'choix, je fais genre d'aller me rassoir, En imaginant tous ceux dont je voudrais déboiter la mâchoire Je suis qu'un moustique de plus porteur de la malaria Vivre c'est comprendre qu'on ne comprendra jamais rien Bah ouais j'en ai pas l'air hein ? Y a ceux qui plient pas et y a tous ceux qu'ont pas les reins J'comprends moins l'film de ma vie qu'un DVD mal encodé Seul-tout sur la corniche personne avec qui m'encorder J'suis cor-da, faudrait dératiser le minus dans mon cortex Dimanche mon avion se crash, j'ai déjà buté l'hôtesse

credits

released March 11, 2020

Réalisé par Blixx MacLeod (rec, arrangements, mastering)

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Oural Paris, France

Si la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde, avec Oural, elle est aussi dans l'oreille de celui qui écoute. Autodidacte et autoproduit, Oural propose une musique alternative aux reliefs rap, slam et chanson ; à la fois imagée, mélancolique et poétique. Oural a sorti 4 EP entre 2018 et 2021, entouré de Son Of A Pitch (Chinese Man Records), Greenfinch, Blixx Mac Leod (Georgio, Swift Guad). ... more

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